Bonjour,
Toujours dans l'esprit d'utiliser des planches de récup', j'avais envie de me faire un "CAJON", ce fameux instrument d'Amérique latine. On trouve beaucoup de choses, et de très belles réalisations (dans les règles de l'Art) sur le sujet sur la toile, mais en ce qui me concerne je souhaitais juste fabriquer un instrument assez rapidement, sans trop de moyens techniques, sur lequel je puisse prendre du plaisir à jouer et accompagner mes amis.
Si vous aussi vous avez eu cette envie sans jamais vous lancer, j'espère que cette page pourra vous motiver ! C'est relativement simple et sans trop d'équipement spécifique ni de connaissances particulières. A la portée de tous, quoi !
S'agissant d'une ancienne réalisation (je n'avais pas d'appareil photo numérique sous la main en ce temps là), ce ne sera donc pas du "étape par étape" mais néanmoins les images parlent d'elles même. D'autant que cette version est très simplifiée et le schéma est suffisament explicite.
Le système de vibration que j'utilise est reprit du modèle "Schlagwerk" à 149€, il est équipé d'un timbre métallique identique à celui que l'on trouve sous les caisse claire de batterie. Certes, il est d'une autre facture, mais il reste quand même trop cher pour moi.
On en trouve également de moins coûteux entre 60 et 80€... Mais bon, dans mon cas c'est 0€, donc même si je me trompe complètement ce n'est pas très grave. Cela dit, si vous ne possédez pas ce type de timbre, il faudra prévoir un peu moins de 10€. Ce n'est pas la ruine, et pour un résultat qui en vaut vraiment la peine !
A chacun de voir...
Bref, je me dégote des petits bouts planches de contreplaqué de 2cm d'épaisseur pour le dessus, dessous et les deux cotés, de 1cm d'épaisseur pour la plaque du fond, et de 4mm pour celle de frappe (ou isorel). Des chutes de tasseaux de 24cm de long et de 2cm de cotés, et me voici parti pour la fabrication d'une boite de 28x28x50 (généralement c'est plutôt 30x30x50, mais c'est ce que j'avais sous la main) - 1 clic pour zoomer -
Voici l'intérieur, on peut voir le timbre coupé en deux, fixé simplement sur un tasseau, lui même glissé dans son support (de chaque coté). Vous remarquerez sur la tranche des planches le "champ blanc" collé au fer à repasser pour obtenir un son "claqué" plus net.
J'ai même poussé le vice un peu plus loin en fixant un support plastique dans lequel j'y ai glissé un tournevis (très pratique, ça évite de le chercher partout... ;o)
Et ici le rendu une fois monté et ponçé. Le trou de 10 cm est réalisé à la scie sauteuse. On peut voir que la planche arrière a bien pris l'humidité, elle revient de loin celle-ci, il me semble qu'elle était dans le tas "bois destiné pour la benne"... Et hop, recyclée !
Il est important de ne pas trop serrer les 5 vis de la partie supérieur de l'instrument car cela permet à la plaque avant de claquer sur le corps du CAJON. J'ai testé différents matériaux pour la table de frappe dont du plexi blanc que j'avais à gauche, le son était idéal, bien clair. Mais malheureusement il n'a pas fait long feu... Il a cassé sous la préssion des frappes !!! Sinon ce qui s'en rapproche le plus c'est l'isorel très dense avec un coté blanc laqué, c'est ce que j'utilise en ce moment, coté blanc à l'intérieur pour le contact avec le métal du timbre. Je trouvais qu'avec le contreplaqué de 4mm le son était "carton".
Vu sur les pieds, de vulgaires tampons caoutchouc, eux aussi récupérés... "Il ne jette rien !"
Et voilà un bon moment de plaisir pour la réalisation de cet instrument pas si difficile, un peu de temps, une petite journée, qlqes outils :
1 scie circulaire,
1 scie sauteuse (pour le trou de 10 cm),
1 perçeuse/visseuse,
1 ponçeuse,
et une scie égoïne.
Et le son est très correct, j'ai beaucoup de plaisir à le jouer...
Bye, bye...
BSDB.